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Un esprit pur dans un corps pur
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8 août 2007

Après plusieurs jours de crises...

Vacant_by_NervousFingers J'avais peur que ça ne s'arrête plus, une fois encore. Ca a commencé pour une chose bien bête et le tourbillon s'était était enclanché. Toujours pour une histoire bête, un mécanisme réccurent. Quelqu'un me coupe la parole, s'immisse dans une conversation que j'avais avec une autre personne, juge une demi phrase qu'il a à peine entendu. La personne se met à critiquer. J'essaie de lui dire qu'elle n'a pas écouté. Elle me coupe la parole, parle plus fort jusqu'à ce que je me taise, continue son monologue. Je lache l'affaire, je me repli, je fais semblant de sourire pour que ce moment soit vite passé, que je puisse rentrer. Et je rentre en me maudissant de n'avoir pas su répondre, de m'être laissée juger, couper la parole... Dès que je suis en face de quelqu'un de plus bruyant, de plus imposant, de quelqu'un qui coupe la parole, qui en fait n'est la que pour intervenir, que pour parler seul et qui dévi tout, je me replie. Un petit truc si simple pour certains... Quand on commence à prendre la parole, à couper une conversation et surtout à parler fort, j'ai l'impression qu'on me mange, qu'on m'envahit, je me tait et je fais comme si tout allait bien. Et arrive le moment où je me trouve nulle, je me laisse faire une fois encore, incapable de répondre, incapable de m'imposer. Les gens qui ont une certaine soif de pouvoir sur l'autre me font peur. Je me réfugie et me détruit. J'ai besoin de la bouffe, il me faut quelque chose qui m'accompagne, j'ai besoin du sucre, j'ai besoin d'un ami puis j'ai besoin de vomir, j'ai besoin d'expulser ma colère, ma déception, la déception... J'ai réussi plusieurs fois à ne pas vomir, ce fut dur, très dur. Je crois que je préfère encore la souffrance du vomissement que la souffrance de la culpabilité, la souffrance de cette présence en moi, ce trop plein qui me dégoûte. Je voulais juste macher pour me défouler, macher pour oublier, macher pour me réconforter, mais voilà ça ne peut pas rester. Ca fait grossir, ça fait mal au ventre. Et le vide ? Où est-il ? Il me manquait tellement. Pourtant j'ai réussi. Je ne sais pas si j'ai grossi ou maigri. Ca doit faire presque 3 semaines que je ne suis pas montée sur celle que j'appelle "la chose" car cet objet ne mérite pas de nom. Douleur ? La quelle ? Parce que c'est ça le pire, c'est ça qui ne m'empêche pas de vomir : j'ai très rarement mal. Les commissures brûlées ? C'est arrivé très rarement, je ne m'en souviens plus. La gorge ? Il ne me reste qu'une impression, elle ne me fait que rarement soufrir. La plus grosse douleur est celle qui est présente pendant les périodes de restrictions, mon corps ne veut plus me rendre cette denrée rare que je lui avais seulement prêté et je sens mon ventre se couper et imploser. La douleur de chaque lendemain : le dos. J'en ai marre de cette bouffe, marre de ces vomissements, marre de ces impulsions, marre de ces manques et frustrations... Ce serait tellement plus simple si je pouvais manger tout ce que je veux sans jamais grossir !!
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Commentaires
T
je te cite "Je crois que je préfère encore la souffrance du vomissement que la souffrance de la culpabilité, la souffrance de cette présence en moi, ce trop plein qui me dégoûte. Je voulais juste macher pour me défouler, macher pour oublier, macher pour me réconforter, mais voilà ça ne peut pas rester"<br /> Oh que je te comprends, c'est d'ailleurs pour cela que je considère une crise comme un viol à notre dignité mais je suis quand meme fière de toi, tu as gardé une crise, tu n'as pas vomi ...
Un esprit pur dans un corps pur
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